Les choses à savoir avant d’adopter un NAC (nouvel animal de compagnie)
Se mitonner des petits plats avec un rat perché sur son épaule, comme dans Ratatouille, ou se lier d’amitié avec un python réticulé, comme dans le Livre de la jungle ? Tout cela est parfaitement réalisable : adopter un NAC, un « nouvel animal de compagnie » est en effet ouvert à n’importe qui. Ce qui ne veut pas dire qu’on peut le faire à n’importe quelle condition.
Derrière l’expression « nouvel animal de compagnie » se cachent en réalité tous les animaux en dehors du chat et du chien. Pour savoir quelle réglementation s’applique à leur achat ou à leur adoption, il faut distinguer entre deux catégories : les animaux domestiques et les animaux non domestiques.
Les animaux domestiques sont listés par un arrêté du 11 août 2006. Parmi eux, on trouve les poules, les chevaux, les hamsters, les chinchillas, les lapins nains, mais aussi les belettes ou encore les furets. Leur achat ou leur adoption est libre. Pour certaines espèces, toutefois, leur propriétaire doit, pour des raisons sanitaires, les marquer c’est-à-dire faire poser une puce (c’est le cas pour le furet par exemple) ou faire une déclaration (comme pour le mouton ou la chèvre).
Quant aux animaux non domestiques, c’est-à-dire tous les autres, leur détention est réglementée par l’arrêté du 8 octobre 2018. Elle est plus ou moins libre, selon le type et le nombre d’individus adoptés ou achetés. Pour la plupart d’entre eux, il est nécessaire de faire une déclaration préalable ou bien d’obtenir un certificat de capacité pour l’entretien de l’animal (pour un python, par exemple).
Mais pour certaines espèces, aucune formalité n’est requise. Il est ainsi possible de détenir jusqu’à 40 grenouilles vertes et 3 boas constrictors dans son salon, sans avoir de déclaration à faire ni de certificat à obtenir.
Dans tous les cas, domestiques ou non, un animal n’est pas un jouet. Il faut donc être en mesure de lui assurer des conditions de vie compatibles avec les impératifs de son espèce. En cas de maltraitance ou d’abandon, son propriétaire risque une peine d’amende, voire de prison. Vérifiez également avec votre assureur si vous êtes bien couvert pour votre responsabilité civile pour ce genre d’animaux.
Donc avant de choisir votre futur animal de compagnie, réfléchissez bien…
A très bientôt.
Votre Agent.